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COULEUR ET PLUMAGE

On distingue :

  • les bleus et les écaillés bleus,
  • le noirs, les noirs bronzés et les écaillés noirs,
  • les rouges, les roux et les écaillés roux,
  • les cendrés, les brûlés, les meuniers et les pâles,
  • les blancs et les mosaïques,
  • les mâcots (écaillés bleus ou noirs, à plumes blanches).

Remarque : ces couleurs ne correspondent pas à celles employées par les colombiculteurs, qui sont beaucoup plus stricts sur les nuances.

LE VOL

Le vol du pigeon voyageur est positif : durant le vol, les ailes montent au-dessus du niveau du corps. Chez le pigeon ramier ou la tourterelle, le vol est négatif (en-dessous du niveau du corps). On le remarque mieux quand ils planent

 – Quand l’aile monte, les rémiges s’écartent verticalement et l’air passe entre les plumes (pas de résistance). Quand l’aile s’abaisse, les rémiges reprennent leur formation serrée horizontale et l’air ne peut plus passer. Le pigeon s’appuie sur l’air pour avancer.

LES PLUMES

Elles sont produites par l’épiderme de l’oiseau et se renouvellent tous les ans : c’est la mue, plus importante vers l’automne.

 – Elles sont formées d’une tige souple, la hampe, creuse à la base, percée du côté corps d’un canal d’alimentation qui n’est utile que pendant la croissance de la plume. Les grandes plumes portent des barbes accrochées entre elles par des barbules.

On compte environ 4.000 plumes.

Le pigeon lisse ses plumes pour bien relier les barbules. En même temps, il les protège de la pluie en les enduisant d’un liquide graisseux produit par les glandes uropygiennes situées à la base de la queue (croupion).

 – Les rémiges primaires, pennes ou couteaux (10 ou 11), sont portées par la main de l’aile. Ce sont les plus grandes et assurent l’avance dans le vol ramé.

Les rémiges secondaires, pennes (10 ou 11), assurent plutôt la portance. Elles sont portées par l’avant-bras de l’aile.

Les plumes de la queue (12) ou rectrices (pennes) jouent le rôle de gouvernail.

Les plumes de couverture ou tectrices assurent l’isolation (pluie, froid…).

Le duvet, à barbules fines non accrochées, garde la chaleur.

LA MUE

C’est un phénomène naturel annuel qu’on remarque plus en automne. Presque toutes les plumes sont renouvelées. Le duvet tombe régulièrement, surtout par forte chaleur. 

 – Les rémiges primaires tombent une à une, toutes les trois semaines, dès le printemps. 
Les rémiges secondaires commencent à tomber après la chute de la sixième primaire. Elles ne sont pas toutes renouvelées la même année. 
La mue de la queue survient souvent rapidement à l’automne.
Les tectrices se renouvellent pratiquement toute l’année.